Le Journal d'Anne Frank
Soixante-deux ans après la première publication du Journal d'Anne Frank en néerlandais, la bibliothèque Aladin est fière d'offrir à ses lecteurs les premières traductions autorisées de l'ouvrage en arabe et en persan.
Anne Frank est née le 12 Juin 1929 à Francfort, en Allemagne. Elle vivait avec ses parents, Otto et Edith et sa sœur aînée, Margot, dans un appartement de la banlieue de Francfort. Après l’arrivée au pouvoir d’Hitler en 1933, les Frank s’installent à Amsterdam aux Pays-Bas pour fuir la persécution des Juifs en Allemagne. Sept ans plus tard, l'armée allemande occupe les Pays-Bas et la paix fragile de la famille Frank se brise une nouvelle fois.
En Juillet 1942, les autorités nazies aux Pays-Bas ont reçu l'ordre de déporter les Juifs dans des camps de concentration allemands en Pologne occupée. Anne et sa famille se sont cachées dans une cachette qui était en fait une partie du bâtiment abritant les bureaux d’Otto Frank. Quatre amis juifs les ont rejoints par la suite dans l’Annexe et plusieurs non-juifs, des amis et des collègues d'Otto Frank, leur fournissaient des vivres et des vêtements, mais aussi leur apportaient un grand soutien moral.
Le 4 août 1944, des fonctionnaires de la police secrète allemande, la Gestapo, et leurs collaborateurs néerlandais ont perquisitionné la cachette après avoir été avertis par un appel anonyme. Les huit détenus ont été envoyés au camp de concentration d'Auschwitz en Pologne. Sélectionnées pour le travail en raison de leur jeunesse, Anne et sa sœur, Margot ont été transférées à la fin du mois d’octobre 1944 à Bergen-Belsen, un camp de concentration situé dans le nord de l'Allemagne. Les deux sœurs sont mortes du typhus en février ou mars 1945, quelques semaines avant la libération de Bergen-Belsen par les troupes britanniques le 15 avril 1945.
La mère d'Anne, Edith, est morte à Auschwitz le 6 Janvier 1945. Seul son père, Otto, a survécu à la guerre. Resté à Auschwitz, Otto a été libéré par les Russes le 27 Janvier 1945. Dans la clandestinité, Anne a tenu un journal dans lequel elle a parlé de ses craintes, de ses espoirs et de ses expériences. Le jour de l’arrestation, Miep Gies, la secrétaire d’Otto Frank qui avait aidé la famille pendant son séjour dans l’Annexe, a trouvé ce journal et l’a remis à l’abri sans l’avoir lu. Après la guerre, lorsque Miep Gies a eu la certitude qu’Anne n’était plus de ce monde, l’a remis à son père.
Depuis sa première publication en 1947, le Journal a été traduit dans plus de soixante langues et est devenu l'un des livres les plus célèbres du XXème siècle. Grâce au journal de cette écolière néerlandaise, des millions de lecteurs à travers le monde ont pu connaitre l'une des innombrables victimes du régime nazi.
« Une voix parle de la part de six millions: ce n’est ni la voix d'un sage, ni celle d’un poète, mais la voix d'une petite fille ordinaire. »
Ilya Ehrenburg, romancière et poétesse russe
« Ce livre est l'un des commentaires les plus sages et les plus bouleversants que j'ai jamais lu sur la guerre et ses effets sur les êtres humains. »
Eleanor Roosevelt
« De nombreuses personnes se sont exprimées à travers l'histoire en défendant la dignité humaine en temps de grandes souffrances, mais aucune voix ne fut plus convaincante que celle d'Anne Frank. »
John F. Kennedy
« Je l'ai lu [le journal d’Anne Frank] en prison et ce livre m’a beaucoup inspiré. »
Nelson Mandela
« Anne Frank nous touche plus que les innombrables victimes qui ont souffert de la même manière qu’elle, mais dont les visages sont restés dans l'ombre. Ceci est peut-être mieux, car si nous étions capables d’absorber toutes les souffrances de tous ces gens, nous ne serions pas en mesure de continuer à vivre. »
Primo Levi
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